Octobre 07=>Les îles du Salut...Guyane

Publié le par julo

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Escapade d'une journée aux îles du Salut. A 14 km de Kourou. L'Archipel des  îles du Salut se compose de l'ïle Royale (La plus grande 28ha), l'île St Joseph, et l'île du Diable (14ha, non accessible au public car l'abordage est impossible)

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Nous croisons une barque de pêcheur

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Pointe de Kourou

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Au loin... les îles du Salut ...il nous faudra 1H de navigation pour arriver...

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Passage entre l'île Royale à Gauche et l'île du Diable à droite.

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île du Diable...Albert Dreyfus après avoir été accusé de "Haute Trahison" fut envoyé aux Bagne et déporté sur l'île du Diable en 1894. Il resta plus de 4 ans seul sur cette île dans cette petite maison de 16 m2.

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Alfred Dreyfus (1894) et Guillaume Seznec (1923) en furent les prisonniers les plus célèbres, ainsi qu'Henri Charrière (1933) qui décrivit dans son livre Papillon son séjour et ses tentatives d'évasion. Enfin, Benjamin Ullmo (1908) passera également les deux tiers de sa vie à l'île du Diable, dans la même case où a vécu Dreyfus.Viste du Bagne sur l'ïle Royale. 

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Sur l'ïle Royale, les deux guides de la visite du Bagne...

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La Baie de l'ïle Royale...

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Habitant de l'île... plus largement trouvé dans la forêt guyanaise,
l'Agouti. Rongeur ressemblant à un gros "Cochon d'Inde".

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Surnomé aussi, Lièvre de Guyane ou Konikoni (deux fois malin)

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En 1793, sous le régime de la Première république, fût construite une forteresse,pour accueillir les premiers déportés politiques, à commencer par quelques deux-cents prêtres réfractaires.

Puis, avec l'abolition de l'esclavage en 1848 et l'opposition politique grandissante aux bagnes sur le territoire métropolitain, l'idée de substituer des bagnards aux esclaves se fait jour. Sous le Second Empire, à partir de 1854, l'administration pénitentiaire y instaure un des bagnes les plus durs au monde, où passeront 70 000 prisonniers. L'île Royale accueillait l'administration ainsi que l'hôpital, l'île Saint-Joseph servait pour les « fortes têtes » et l'île du Diable pour les espions, les détenus politiques ou de droit commun. Il s'agissait pourtant du bagne le moins dur de Guyane. Le taux de mortalité y était inférieur à ceux des bagnes établis en pleine forêt guyanaise, comme le bagne des Annamites

De 1852 à 1947, le Bagne est un des régimes carcéral les plus durs...

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 Vue sur le Phare et l'hôpital du Bagne.

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Cellules...

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Les conditions de détention  étaient  humiliantes avec des cellules sans toit, recouvertes d'une simple grille, comme au bagne de Saint-Joseph, par exemple, où tous les gestes des détenus étaient épiés par les gardes qui se tenaient au-dessus.

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Cimetière du Bagne...Mais il y a encore des âmes qui vivent ici?

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Je crois que oui...

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Mais c'est l'heure de la sieste là !

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Vue sur l'île du Salut.

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Et nous voici sur l'ïle St Joseph et ses jardins...sauvages

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Publié dans jujudecoco

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G
Bel article qui nous a bien fait voyager. On se dirait presque : il doit faire bon y vivre. Pourquoi certains ne partagent-ils pas mon avis ?Un petit bonjour de La Rochelle, enfin si on veut puisqu'après Mégève, Cannes et Biarritz je m'apprête à partir plonger une semaine en Mer Rouge puis nous partons trois semaines au Vietnam. Plutôt dure cette vie de retraités.Un gros bisous à vous deux.Mimi et Gégé
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